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Vie professionnelle

Employeurs

Les employeurs sont soumis à diverses obligations en termes d’emploi et d’aménagement des postes en faveur des personnes en situation de handicap.

Obligation d’emploi de travailleurs handicapés : 

Tout employeur d’au moins 20 salariés ou agents doit employer des personnes en situation de handicap dans une proportion de 6 % de l’effectif total. 

 Les personnes concernées par l’obligation d’emploi doivent se trouver dans l’une des 7 situations suivantes :

 

L’obligation d’emploi concerne toutes les formes d’emploi (salariés, stagiaires…).

Le droit à la vie privée et familiale des personnes handicapées est un aspect essentiel de leur dignité et de leur autonomie.

En France, plusieurs lois et dispositifs sont mis en place pour garantir ce droit. La loi du 11 février 2005 est une pierre angulaire pour les droits des personnes handicapées, incluant leur droit à la vie privée et familiale. Elle vise à assurer l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.

Couplée à la convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées ratifiée par la France en 2010, les droits des personnes handicapées à la vie privée et familiale, notamment le droit de se marier et de fonder une famille bénéficient d’un soutien légal affirmé.

Sanction du non respect de l’obligation :

Si l’employeur ne respecte pas son obligation d’emploi, il doit payer une contribution annuelle. Elle sera reversée à l’Agefiph pour le secteur privé. Le paiement de la contribution annuelle se fait auprès de l’Urssaf ou de la Caisse générale de sécurité sociale.

 Elle est calculée en fonction du nombre de bénéficiaires que l’employeur aurait dû recruter et en fonction de la taille de l’entreprise.

 L’entreprise est soumise à une contribution majorée de 15 855 € par bénéficiaire manquant, quel que soit l’effectif de l’entreprise

si pendant une période supérieure à 3 ans, elle s'est trouvée dans un des cas suivants :

Pour s’acquitter de cette obligation, l’employeur pourra

Pour s’acquitter de cette obligation, l’employeur pourra : 

→ Accueillir des stagiaires en situation de handicap 

→ Sous-traiter auprès des secteurs adaptés, protégés ou de travailleurs indépendants : engager des actions de sous-traitance et signer des contrats de fourniture ou de prestations de service avec des structures agréées*. 

Le recours à ce type de contrat permet de s’acquitter de 3% de l’effectif, soit la moitié de son obligation.

*Structures agréées :

    Entreprises dites « adaptées » (EA) et les centres de distribution de travail à domicile dans lesquelles 80% des travailleurs sont en situation de handicap 

    Établissements d’aide par le travail où les employés lourdement handicapés ne disposent pas des facultés nécessaires pour travailler en milieu ordinaire ou dans une entreprise dite « adaptée » 

    Travailleurs indépendants en situation de handicap.

 → Versement d’une contribution à l’AGEFIPH : versement annuel du montant de la sanction de non-respect de son obligation. 

Pour aider les employeurs, il existe plusieurs aides :

Aide à l’emploi des travailleurs handicapés

Aide à l’accueil, à l’intégration et à l’évolution professionnelle

Aide à l’adaptation des situations de travail

Aide à la recherche de solution pour le maintien de l’emploi

Aide à l’embauche en contrat d’apprentissage et de professionnalisation

Aide liée au COVID19 pour soutenir l’embauche en alternance

Aide à la formation pour le maintien de l’emploi

Aide exceptionnelle à l’embauche de travailleur handicapé

Il est impossible de licencier un travailleur  en raison de son handicap. L’employeur qui le fait s’expose à des poursuites. 

Mais il existe la  possibilité d’entamer une procédure de licenciement de droit commun 

Néanmoins, le préavis de licenciement doit correspondre au double de la durée fixée pour les autres salariés, dans la limite de 3 mois.

 

Si le handicap survient au cours de la durée du contrat de travail il est possible de licencier dans le cadre du licenciement pour inaptitude : 

    une obligation de reclassement à un poste adapté à la nouvelle situation ou, 

    si ce n’est pas possible, une indemnité supérieure à celle du licenciement pour insuffisance professionnelle ou faute simple.

Depuis le 1er janvier 2007, toutes les constructions de nouveaux bâtiments ou aménagements d’anciens doivent respecter les règles d’accessibilité sous peine d’amende et/ou de prison en cas de non-respect.

→ Facilités à circuler aux abords et au sein de l’entreprise, et comprennent notamment :

    une place de parking réservée, 

    des toilettes réservées, 

    une rampe en complément des escaliers, 

    toute mesure devant être prises pour les personnes atteintes de cécité, surdité ou tout autre handicap

Tu as besoin d’aide dans cette démarche ?

Les agents du Conseil départemental de l’accès au droit peuvent apporter toute l’aide et les informations que tu désires pour constituer ton dossier
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